La sexualité féminine est complexe et délicate. Elle requiert une attention régulière ainsi qu’un suivi minutieux. Les connaissances médicales ont évolué depuis le XIXème siècle où les troubles de la sexualité féminine étaient classées dans des catégories très floues comme celles de frigidité ou d’hystérie. On peut distinguer des troubles d’origine physique ou psychosomatique. La psyché exerce une forte influence sur le corps. Les troubles sexuels chez la femme peuvent avoir des causes plurielles.
Troubles sexuels femme – Origines physiques
Ces troubles ont des origines physiques qui peuvent entraîner des conséquences psychologiques graves.
La ménopause
La ménopause désigne l’arrêt des menstruations qui survient entre la fin de la quarantaine et le début de la cinquantaine. Elle est susceptible de provoquer des maux de têtes, des insomnies, de la dépression et une perte de libido. Il importe dès lors de consulter son gynécologue.
Le prolapsus génital
Le prolapsus génital désigne la descente des organes du pelvis. Il a généralement pour causes la constipation, la ménopause, l’obésité, des grossesses répétées, des accouchements difficiles, la paraplégie, l’âge, certains sports comme le step. Il est fortement recommandé de consulter son gynécologue.
La vestibulite
On discerne encore mal les causes de la vestibulite qui désigne une douleur intense lors de la pénétration.
Elle peut trouver son origine dans des infections telles que l’herpès, la candidose, les MST, des maladies comme le lichen ou des traumatismes du périnée. La vestibulite vulvaire est peut-être provoquée par des agents infectieux (papillomavirus et Candida) ou des allergies. Il est indispensable de consulter son gynécologue.
Troubles sexuels femme – origines psychologique et/ou physiques
Ces troubles peuvent avoir des origines psychosomatiques ou physiques. Les interactions entre le corps et l’esprit sont puissantes.
L’anaphrodisie
L’ anaphrodisie ou anorexie sexuelle
L’anaphrodisie est également appelée anorexie sexuelle. Elle désigne un trouble du désir. Elle se traduit par un profond ennui dans le rapport sexuel sur le long terme. Les femmes qui en souffrent ne se masturbent pas non plus. L’anorexie sexuelle peut entraîner la disparition des fantasmes et des sensations. On distingue l’anaphrodisie primaire et secondaire.
L’ anaphrodisie primaire
L’anaphrodisie primaire existe depuis toujours chez le sujet. Elle peut tenir à des abus sexuels dans l’enfance, à une homosexualité refoulée, à des images négatives de la sexualité transmises par la culture et l’éducation. La sexualité est décrite comme violente et bestiale.
L’anaphrodisie secondaire
L’anaphrodisie secondaire fait suite à un évènement perturbateur d’ordre physique ou psychologique. On distingue généralement ces deux catégories, même s’il est rare que l’anaphrodisie secondaire soit monocausale.
L’anaphrodisie secondaire d’origine psychologique
Elle peut émaner des relations de couples : l’infidélité, les conflits physiques et/ou psychologiques etc. Le risque est accru si vous vivez avec un pervers narcissique ou un évènement traumatique : deuil, harcèlement moral, souffrance au travail, chômage etc. Un vieillissement non assumé peut également exercer une influence.
L’anaphrodisie secondaire d’origine physique
Les maladies endocriniennes, les infections urinaire, génitales peuvent alimenter l’anaphrodisie secondaire. La consommation de psychotropes, d’alcool et de drogues la provoquent ou l’aggravent à coup sûr. Elles provoquent toujours des troubles sexuels chez la femme.
Le vaginisme
Une contraction des muscles du plancher pelvien
Le vaginisme est une contraction involontaire et soudaine des muscles péri-génitaux qui empêche toute pénétration vaginale désirée même avec un tampon hygiénique. On distingue le vaginisme primaire qui existe depuis toujours chez la femme et le vaginisme secondaire, imputable à un incident. Le traitement cognitivo-comportemental, de la sexologie et de la psychanalyse peuvent être utiles.
Le vaginisme primaire
La peur inconsciente d’enfanter, la difficulté à assumer la sexualité peuvent être à l’origine du vaginisme primaire. Un traitement psychologique, psychanalytique ou sexothérapeutique s’impose.
Le vaginisme secondaire
Le vaginisme secondaire est généralement imputable à des douleurs lors des rapports sexuels. On n’en guérit que progressivement grâce à une sexothérapie et/ou une psychanalyse.
La perte de désir sexuel et de plaisir imputable à l’acte sexuel
La perte du désir et du plaisir peut être imputable à un partenaire qui, soit vous néglige, soit se montre trop exigeant au lit et ne respecte pas votre sexualité. Des rapports sexuels monotones, ou brutaux peuvent perturber votre libido. Ils occasionnent toujours des troubles sexuels chez la femme.
Les troubles sexuels femme – Conclusion
Les troubles sexuels féminins ont rarement des origines monocausales. S’ils peuvent avoir des causes physiques comme l’âge ou la ménopause, ils peuvent rapidement dégénérer en souffrance psychosomatique. Il importe donc de consulter son gynécologue.
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